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La charge mentale ou la sensation d’un étau

Ah la charge mentale des femmes … Vaste sujet…

Sujet tellement prisé, étudié, “à la mode”…

Et pourtant bien… réel !

Sur 24 femmes interrogées dans mon sondage (dont voici le lien si vous souhaitez contribuer à l’élaboration de ma future offre à destination des mamans surmenées : REPONDRE AU SONDAGE ), ces mots reviennent régulièrement : “dépassée”, “trop de pression”, “toujours des choses à faire”, “difficile de tout gérer”…. entre autres.

Ce que je ressens à la lecture de ces mots ? l’oppression.

Et dans ce mot il y a … “pression”.

Cette pression que l’on ressent comme un étau. Pourquoi ? Parce qu’il “faut” tout gérer, penser à tout, et surtout parce que évidemment cela doit être bien fait.

Selon la chercheuse Nicole Brais (Université Laval, Québec), la charge mentale est un « travail de gestion, d’organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectif la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence ».

C’est une réalité : c’est à nous (dans la majeure partie des cas) de penser : aux repas (donc aux courses), aux rendez-vous médicaux ou autres des uns et des autres, à l’administratif de la maison, aux tâches ménagères (linge, ménage, rangement etc.).

Même lorsque l’on se détend en regardant une série Netflix, est-on vraiment détendue ? ou bien notre cerveau commence à se demander ce qu’il y a à faire avant de nous coucher ou les tâches à prévoir le lendemain ?

Pourquoi est-ce que l’on en parle autant ces dernières années ? Parce que de plus en plus, la femme travaille également à l’extérieur de la maison ! Beaucoup plus qu’à l’époque de nos mères je pense (même si bien sûr à l’époque les mamans travaillaient déjà, mais moins répandu).

Elle doit donc gérer une journée de travail (chez un patron ou en indépendante) et au retour s’occuper de tout le monde et de la maison.

Petite phrase vue sur les réseaux qui illustre complètement le propos :

Les réseaux sociaux ou la pression de la perfection

Principale source de frustration et culpabilité ? les réseaux sociaux ! A l’heure où tout le monde expose sa vie « parfaite » sur Instagram (évidemment que chacun y montre ce qu’il veut bien y montrer), le salon parfaitement rangé malgré les quatre enfants, avec le petit plaid sur le canapé et la bougie parfumée qui va bien (vous voyez de quelles photos je parle ?) ou bien la cuisine bio H24, cela pourrait en complexer pas mal.

Retenez que souvent on ne montre au monde que le bon côté des choses !

Une solution ? le lâcher prise

Alors comment on fait ?

Le but de cet article n’est pas d’avoir un discours féministe en mode “descendons dans la rue avec des pancartes pour la pure égalité des tâches”…non

Je pense sincèrement qu’aucune recette miracle n’existe (je suis quelqu’un de plutôt optimiste/bisounours, mais ne nous leurrons pas)

Quand bien même les hommes participent de plus en plus aux obligations du foyer (sans compter naturellement la situation des mamans solos, à qui la charge incombe à 100%), la charge, ben…elle est là  … Quoiqu’il arrive… elle ne vous quitte pas. C’est comme ça, ce doit être physiologique laughing .

Comment faire alors pour relâcher cette tension ?

A mon avis ? lâcher prise…et déculpabiliser.

Se répéter et se convaincre que :

◊ Ce n’est pas la fin du monde si la maison n’est pas toujours rangée au carré

◊ Ce n’est pas la fin du monde si les enfants ont mangé des coquillettes au beurre 2 fois cette semaine

◊ Ce n’est pas la fin du monde si la pile de linge a légèrement dépassé le haut du panier que vous ne pouvez plus fermer.

Si à l’instant T vous ne vous sentez pas, que vous craquez de fatigue, que vous êtes à bout… lâchez prise…et sans culpabiliser….

vous faites de votre mieux, c’est déjà très bien, et vous ferez encore mieux demain après une bonne détente.

Lisez un livre, prenez un bon bain chaud, faites votre séance de sport…. whatever mais ce qui vous fait du bien !!

Et pour s’aider dans cette démarche de lâcher prise, à part se le répéter en boucle, il y a différentes méthodes qui existent de nos jours. Ces méthodes permettent de prendre du recul, de relativiser, et de se remettre au centre de sa propre vie, d’apprendre à exprimer ses besoins : le neurofeedback dynamique, l’EFT,  mais aussi la méditation, la sophrologie, le yoga… à vous de trouver celle qui vous convient le mieux !

Je vous laisse lire le témoignage d’Audrey après quelques sessions de Neurofeedback dynamique : « Je suis venue voir Johanna car j’avais besoin de prendre du temps pour moi. De nature angoissée, avec un travail assez stressant et je n’arrivais plus à m’organiser et prendre du recul. Les séances m’aident à prendre ce recul, j’ai la pêche et je me sens plus légère. Un grand merci à Johanna pour son temps et son écoute. Cette méthode je la recommande vivement ».

A très vite !

Johanna